Les alsaciens « tout feu tout flam’s » au 14 juillet des Ambassadeurs

Harlem, en 'Désir' d’Alsace, avec l’ambassadeur de France Bernard Valéro et l’ambassadeur... d’Alsace

Le 14 Juillet des ambassadeurs, l’incontournable garden party bruxelloise a vu « défiler » 1500 VIPs devant le stand Alsace, de loin le mieux fourni, le plus gourmand et le plus authentique. Des produits de qualité, fabriqués par de véritables artisans :

Le foie gras de la ferme Schmitt où Yasmina et son mari perpétuent la tradition d’un produit artisanal avec des canards nourris exclusivement avec les céréales produites sur l’exploitation (évidemment sans OGM). La ferme Schmitt est aussi à l’initiative de la résurrection de la poule noire d’Alsace.

Les kougelhopfs de Poulaillon, où le patron, Paul Poulaillon, a su rester intransigeant sur la qualité et l’authenticité de ses produits mais également proche de ses employés, n’hésitant pas à faire la plonge un samedi matin quand son équipe était « dans le jus » (j’en étais le témoin).

Les charcuteries et knacks de Metzger-Muller, où le patron, Daniel Muller, n’a de cesse d’apporter des innovations qualitatives et qui se bat pour la reconnaissance de la knack d’Alsace en IGP (Indication Géographique Protégée).

Les tartes flambées de la ferme Adam, où Benoit met un point d’honneur à fabriquer ses tartes exclusivement avec les produits de sa ferme de Wahlenheim, capitale de la tarte flambée.

Les riesling et crémant du domaine Valentin Zusslin où Marie et Jean-Paul arrivent à exprimer dans leurs vins cristallins, toute la minéralité et la pureté de leurs terroirs cultivés en biodynamie. Nombre d’invités ont d’ailleurs délaissé le champagne de la réception pour se ruer sur le crémant brut zéro sans soufre dont le nez floral et la bouche fraiche et gourmande sont dûs à la maturité des raisins et non au sucre rajouté.

Enfin, les costumes de la maison Bossert où Anne Wolff, dernière gardienne des véritables costumes alsaciens, est passionnée par la beauté et la qualité des tissus. Il n’y a pas que du folklore dans ce magasin mais aussi du savoir-faire et de la créativité.

Merci à ces artisans, partenaires de notre 14 juillet, pour ce feu d’artifice gustatif plébiscité par un public conquis, dont notamment le secrétaire d’Etat Harlem Désir, l’ambassadeur de France en Belgique Bernard Valéro, grand ami des Alsaciens, Philippe Etienne, ambassadeur de France auprès de l’Union Européenne et… Alsacien, le Consul Général Sylvain Berger et le député Philip Cordery.  Le stand Alsace continuait à offrir foie gras, tartes flambées, charcuteries, kougelhofs et crémant alors que tous les autres stands et traiteurs n’avaient plus rien. La générosité alsacienne n’est pas un vain mot.

Merci aussi à la douzaine de bénévoles de l’association, qui connaissent le produit, savent en parler et le promouvoir et qui l’espace d’un soir ont été des passeurs d’histoires, de traditions et d’émotions.

Rémy Bossert

Le staff 'made in Elsass'

La flam's victime de son succès

La Région Alsace en prospection à Bruxelles

Emmenés par Philippe Richert , en président enthousiaste, les chefs de groupe politique de la Région (Justin Vogel, Patrick Binder et Antoine Home) ainsi que des chefs de service, ont rencontré les alsaciens de Bruxelles. Déjeuner débat sans langue de bois sur Strasbourg capitale européenne, l’importance du Bureau Alsace et de l’Association des Alsaciens en Belgique mais aussi sur le projet de fusion des régions. Encore un particularisme alsacien : La capacité d’avoir un débat constructif et convivial, au-delà des clivages politiques. Mais l’objectif avoué de ce déplacement était la visite de l’immeuble Art Nouveau qui pourrait bien devenir la future Maison de l’Alsace à Bruxelles. Situé dans le quartier européen, cela représenterait un outil de travail et une vitrine indispensable pour l’image et la place économique de l’Alsace sur la scène européenne. Les élus ont été positivement impressionnés par le standing et le cachet de l’immeuble eu égard au prix demandé. Il y a bien sûr encore beaucoup de choses à régler mais ce qui n’était encore qu’un rêve il y a quelques mois est en train de se concrétiser, sous l’impulsion de Philippe Richert, président de la Région Alsace.

Rémy

Le président Richert avec la délégation de la Région et les Présidents des Alsaciens en Belgique

L’ appel du 18 juin a été bien entendu

Prenez trois régions possédant une vraie culture gastronomique, la Bretagne, la Gascogne et l’Alsace. Ajoutez y une belle sélection de produits d’artisans et enfin une centaine de membres des trois associations réunis dans la superbe maison des Brasseurs sur la Grand Place. Et vous obtenez le cocktail parfait d’une soirée pleine de convivialité, de goût, de sensibilité et de partage. Charcuterie, tartes flambées, knacks, crémant et riesling ont donné l’accent alsacien à cette belle manifestation.

Prochain rendez-vous, le 14 juillet où les Alsaciens vont animer le… 14 juillet des ambassadeurs de France au Palais des Colonies à Tervuren près de Bruxelles.

François Brunagel décoré dans l’ordre national du Mérite

Au course d’une cérémonie à la représentation permanente auprès de l’Union Européenne, François Brunagel a été fait officier à l’ordre National du Mérite. Cette distinction, mille fois… méritée, pourrait être complétée par l’ordre Régional et l’ordre européen du Mérite, pour peu que ces distinctions soient un jour créées.

Philippe Etienne, ambassadeur de France auprès de l’Union Européenne a rappelé dans son discours que François était un infatigable promoteur de l’Alsace, simultanément cheville ouvrière et inspiration des alsaciens de Belgique et du monde, dans un optimisme entrainant, mais également ardant défenseur de la cause européenne. « Je suis européen parce que je suis Alsacien » comme aimait à le répéter son ami Pierre Pflimlin.

Et maintenant que François est en passe de gouter, avec Marie-Thérèse, à une retraite bien méritée sur sa terre natale, il espère que d’autres reprendront le flambeau et pour citer à nouveau Pierre Pflimlin : « J’espère qu’il y aura assez d’hommes et de femmes déterminés pour entreprendre cette grande tâche de la construction de l’Europe du XXle siècle. Europe de prospérité, oui, Europe de puissance pour la paix, Europe aussi et surtout résolue à affirmer face au monde la primauté des valeurs de l’esprit.»

François, les alsaciens de Belgique et du monde te félicitent chaleureusement pour ta décoration et te remercient pour tout ce que tu as fait pour notre belle région.

Rémy Bossert

Débat sur la fusion de l’Alsace et de la Lorraine

Le 24 juin, les Alsaciens de Belgique organisaient leur propre débat sur ce thème ô combien important, même s’il ne suscite malheureusement qu’un intérêt limité en Alsace (sans vraiment en connaitre la cause : soumission face à la bureaucratie  parisienne, résignation, manque d’information, désinformation…).

En présence d’Anne Sander, seule élue alsacienne au Parlement Européen (les manœuvres politiciennes de tout bord auront eu raison de nos autres candidats qui pourtant avaient largement la compétence et la légitimité pour siéger eux aussi), les discussions auront permis d’aborder le problème sous différents angles : politique, économiques, culturels . Le but n’étant pas d’atteindre une position commune de l’APA, je vous livre ci après un résumé succinct pour alimenter votre propre réflexion :

  • Le découpage géographique n’aurait du se faire qu’après la définition préalable des compétences et des moyens qui seraient transférés aux régions.
  • L’Alsace-Lorraine n’est une entité que dans un contexte historique lié à des conflits. Pour le reste ils n’ont pas beaucoup en commun.
  • A notre connaissance il n’existe aucune étude qui évalue quantitativement l’économie réalisée par une fusion.
  • Comment préserver le droit local.
  • La fusion n’est pas une condition sine-qua-non pour avoir des projets communs: Les pôles de compétitivité, recherche… existent déjà et représentent des alliances « par opportunité et compétence » qui fonctionnent bien.
  • L’Alsace en tant que région a une identité forte à l’export et la marque Alsace continue à la renforcer. Comment cette identité forte pourra t elle perdurer dans une région Alsace-Lorraine (voire Lorraine-Alsace comme on l’entend parfois).
  • L’Alsacien devrait plus s’intéresser à cette réforme et aux projets de loi qui en découleront.

Cet automne auront lieu les sénatoriales. Une belle opportunité pour influencer les débats, dans un sens ou dans l’autre.