Pour la 6^ème année consécutive, du vendredi 30 janvier au vendredi 13 février 2015, 6 restaurants bruxellois du cœur de la Capitale remettent le couvert dès la fin du mois de janvier avec la désormais traditionnelle Quinzaine Alsacienne.

Autour de la Grand-Place – Les Chapeliers – T’Kelderke – L’Estaminet du Kelderke – La Rose Blanche – La Brouette – et dans la Galerie de la Reine – La Taverne du Passage – tous restaurants emblématiques de Bruxelles – afficheront une carte et des menus en provenance directe du terroir alsacien.

Voyez plutôt (les plats varient selon les restaurants) :

• en entrées : Tête pressée, Tarte à l’Oignon, Samossas choucroute et gambas au gingembre/salade mesclun, Samossas au munster/salade au cumin ou encore Soupe de pois cassés à la saucisse fumée ;
• en plats : Magret de canard caramélisé aux épices à pain d’épices/chou rouge aux marrons/purée de potimarron, Civet de joue de cochon au Pinot Noir/nouilles à l’Alsacienne, Suprême de sandre à la choucroute et beurre blanc aux baies de Genièvre, Flammeküche, Tarte fine au Munster, sans oublier la Choucroute royale ;
• en desserts : Tarte aux myrtilles, Charlotte au Kirsh ou Sorbets.

Pour orchestrer tout cela, l’Association pour la Promotion de l’Alsace, à l’origine de cette idée avec le Groupe Accueil et Tradition, propriétaire des établissements, ont, cette année encore, fait appel à l’un des meilleurs représentants de la cuisine alsacienne, le Chef étoilé Michel Husser du restaurant « Le Cerf » à Marlenheim. Il viendra en personne dévoiler aux cuisiniers de chez nous ses secrets, trucs, astuces et tours de mains qui rendent les plats alsaciens uniques.

Pour l’élaboration des mets, les initiateurs du projet auront été chercher les meilleurs produits du terroir alsacien. Les charcuteries proviennent de la maison Metzger-Muller, une référence de qualité en Alsace et une entreprise à taille humaine, le chou est bio et est cultivé à la ferme Frieh, et les vins viennent de la Maison Boeckel Mittelbergheim (en conversion bio).

Un parrainage caritatif

Et pour que la fête soit complète, non seulement les gourmets et les gourmands se régaleront de bons petits plats alsaciens mais cette action profitera vraiment à tous, car 1€ par plat ou bouteille de vin d’Alsace consommé durant cette quinzaine sera reversé à l’association Nativitas.

Alors, pour ceux qui recherchent un petit goût d’Alsace au cœur de l’ « autre capitale de l’Europe », à vos fourchettes ! Car l’Alsace restera l’Alsace, unique, éternelle et non-miscible

L'ambassadeur Bernard Valéro recevant la distinction Alsace de Rémy Bossert

En cette année européenne de l’agriculture familiale, ce ne sont pas moins de 5 représentants de cette viticulture familiale alsacienne qui se sont retrouvés dans les salons d’honneur de l’ambassade de France à Bruxelles le temps d’un chapitre de la Confrérie St Etienne, co-organisé avec l’Association pour la Promotion de l’Alsace (APA). Un évènement rarement organisé en dehors du fief de la Confrérie au château de Kientzheim.

A chapitre exceptionnel, vins d’exceptions des domaines Charles Baur, Lissner, Valentin Zusslin, Paul Buecher et Josmeyer, tous en bio ou biodynamie et qui auront conquis la petite centaine de convives lors du banquet, non seulement par la très grande qualité des grands crus mais également par leur discours. Et l’ambassadeur de France Bernard Valéro de renchérir sur la qualité des vins d’Alsace, le dynamisme des alsaciens en Belgique mais également de la nécessité, chacun à son niveau, de suivre l’exemple de ces viticulteurs passionnés et de se reconnecter à la nature pour mieux la protéger.

Après qu’une vingtaine de confrères apprentis aient été intronisés dans la Confrérie, l’ambassadeur Bernard Valéro s’est fait remettre, des mains du président de l’APA Rémy Bossert, la distinction Alsace, ce qui en fait également un ambassadeur… d’Alsace.

Salle pleine ce mardi 2 décembre pour venir écouter le doyen de l’APA, Paul Collowald (ancien directeur de la presse et de l’information à la Commission européenne, directeur du cabinet du président du parlement européen, excusez du peu) à l’occasion de la sortie de son livre « J’ai vu naître l’Europe ». Beaucoup de jeunes dans le public et pas uniquement composé d’eurocrates pour venir écouter une des mémoires de l’Europe. Avec enthousiasme, humour et parfois malice, Paul a su  captiver son audience avec la grande histoire et les petites anecdotes, le tout ponctué d’analyses fines et pertinentes. Sur la démocratie, qui a deux ennemies l’ignorance et l’indifférence et que seuls l’éducation et les médias sont à même de contrer ; sur l’Europe, qui devrait être à la fois forte et différenciée comme l’avait déjà compris Pierre Pflimlin ; sur la connaissance de la chose européenne pour laquelle le citoyen a évidemment le droit à l’information mais également le devoir de s’informe,r pour éviter les problèmes de perception et contrer l’euro-scepticisme. Merci Paul de transmettre aux jeunes génération ton enthousiasme vis-à-vis de l’Europe et qui sait retrouvera t on un jour des dirigeants qui, comme dans les années 50, au sortir de conflits mondiaux, partageaient une vision commune et avaient le courage d’agir.

Rémy

L’Association pour la Promotion de l’Alsace, en partenariat avec la Confrérie Saint-Etienne d’Alsace organise la 11ème édition de sa soirée « Tradition et Grands Crus », ce vendredi 5 décembre 2014 à l’Ambassade de France.
Cet évènement, rarement organisé en dehors de notre région, nous plongera au coeur de la tradition alsacienne, où pas moins de 5 grands viticulteurs d’Alsace (Valentin Zusslin, Josmeyer, Lissner, Paul Buecher, Charles Baur) nous révèleront les secrets des cépages et terroirs. Une vingtaine de convives seront à cette occasion intronisés dans prestigieuse Confrérie. Le dîner de gala cinq services sera accompagné d’autant de grands crus, et, cerise sur le gâteau cette année, ils seront tous en bio ou en biodynamie pour des alliances mets/vins de haute volée.

Une fois encore, S.E.M. Bernard Valero, ambassadeur de France auprès de la Belgique , intronisé Confrère d’honneur il y a deux ans et ami de l’Alsace, nous accueillera dans les salons d’honneur de l’ambassade.

La médaille (rare) de la Région Alsace

L’anniversaire des 35 ans de l’APA coincïdait aussi avec le départ de François et Marie-Thérèse Brunagel après 42 ans passés à Bruxelles à servir l’Europe. De toute façon Brunagel et APA sont presque synonymes. Simplement quelques statistiques :

• Des tonnes de charcuterie et de choucroute passées en contrebande
• Des hectolitres de riesling et sylvaner passés en « stoemeling »
• 350 kg de bredala fabriqués dans la cuisine de Marie-Thérèse
• Marchands de sommeil pour des dizaines d’Alsaciens en transit, étudiants ou leaders politiques
• Des centaines de repas servis dans l’auberge clandestine de l’avenue de la Forêt
• Des centaines de discours écrits pour toi ou plus souvent pour les autres (pas celui que je suis en train de vous déclamer, et çà s’entend).

Les discours

François c’est évidemment une connaissance très fine de la diplomatie européenne et des institutions, une grande culture, un dévouement sans faille, une mémoire hors pair, un dynamisme rassembleur en flux continu. Balladur et Mitterrand, main dans la main devant le sapin alsacien : c’est lui. Le seul qui aura reçu deux papes : c’est encore lui.

Marie-Thérèse c’est le bon sens paysan personnifié, l’éminence grise du PPE, toujours en mode multi-tâche mais pas trop tôt le matin.

« Souvent le vocable humanisme se trouve galvaudé mais dans le cas des Brunagel il trouve tout son sens. Merci François et Marie-Thérèse pour l’ensemble de votre œuvre au service de l’Alsace, vive l’APA et vive la Région Alsace. »

Rémy

L'apéritif en chansons

Les cadeaux

parce qu'en Alsace aussi nous avons le sens de l'auto-dérision

Personne ne voulait rater cette fête