Débat sur la fusion de l’Alsace et de la Lorraine
Le 24 juin, les Alsaciens de Belgique organisaient leur propre débat sur ce thème ô combien important, même s’il ne suscite malheureusement qu’un intérêt limité en Alsace (sans vraiment en connaitre la cause : soumission face à la bureaucratie parisienne, résignation, manque d’information, désinformation…).
En présence d’Anne Sander, seule élue alsacienne au Parlement Européen (les manœuvres politiciennes de tout bord auront eu raison de nos autres candidats qui pourtant avaient largement la compétence et la légitimité pour siéger eux aussi), les discussions auront permis d’aborder le problème sous différents angles : politique, économiques, culturels . Le but n’étant pas d’atteindre une position commune de l’APA, je vous livre ci après un résumé succinct pour alimenter votre propre réflexion :
- Le découpage géographique n’aurait du se faire qu’après la définition préalable des compétences et des moyens qui seraient transférés aux régions.
- L’Alsace-Lorraine n’est une entité que dans un contexte historique lié à des conflits. Pour le reste ils n’ont pas beaucoup en commun.
- A notre connaissance il n’existe aucune étude qui évalue quantitativement l’économie réalisée par une fusion.
- Comment préserver le droit local.
- La fusion n’est pas une condition sine-qua-non pour avoir des projets communs: Les pôles de compétitivité, recherche… existent déjà et représentent des alliances « par opportunité et compétence » qui fonctionnent bien.
- L’Alsace en tant que région a une identité forte à l’export et la marque Alsace continue à la renforcer. Comment cette identité forte pourra t elle perdurer dans une région Alsace-Lorraine (voire Lorraine-Alsace comme on l’entend parfois).
- L’Alsacien devrait plus s’intéresser à cette réforme et aux projets de loi qui en découleront.
Cet automne auront lieu les sénatoriales. Une belle opportunité pour influencer les débats, dans un sens ou dans l’autre.