Coq au riesling, mais pas n’importe quel coq
Salle comble au Hopla Geiss ce dimanche pour une soirée 100% Alsace (dans l’assiette, dans les verres et au fourneau).
Pour le menu, Scheidt Nicolas s’est occupé du presskopf (au foie gras svp) et de la tarte aux mirabelles (d’Alsace), Pierrot Dimitri du pain, dont un pain noir à tomber et moi du coq (de race poule noire), au riesling de Marie Zusslin, spaetzles maison bios et champignons shitaké de Le Champignon de Bruxelles (on ne peut plus local car produit près des abattoirs de Bruxelles). Le tout arrosé de vin de Julien Albertus et de bière Bière Perle.
La poule noire d’Alsace (classée sentinelle Slow Food Metropolitan Brussels) est une race rustique non croisée à la chair exceptionnelle qui a failli disparaitre et qui sera peut-être sauvée par mon fournisseur du jour, Gilbert de La Ferme Schmitt, si ce n’est que le maire de son village (Claude Lutz, bischoffsheim@wanadoo.fr) lui refuse une extension d’exploitation.Voilà comment en France on tue l’artisanat de qualité.
Soirée pleine de convivialité et au hasard de mes discussions animées entre les tables, comme un leitmotiv qui revient avec l’évocation des repas d’antan chez les grand-parents.
Objectif atteint : Réveiller les souvenirs, retrouver le vrai goût des choses, du fait maison avec des produits d’artisanat de qualité…