Nicolas Scheidt avec son tablier "made in Elsass" et Rémy Bossert

Il flottait comme un parfum d’Alsace ce jeudi soir chaussée d’Alsemberg où notre traditionnel APApero avait fait escale au « Hopla Geiss ».

Déjà l’enseigne est en Alsacien, littéralement « allez la chèvre ». Mais de chèvre il n’y en avait pas, pas plus que de chou (à choucroute). Mais de délicieuses tartes flambées pour une vingtaine de convives Alsaciens (et un ou deux lorrains mais pas de champenois ni d’ardennais) qui ont recréé, l’espace d’un soir, dans le fond de la salle, une ambiance winstub. Le tout arrosé d’un pinot auxerrois d’un domaine que je ne connaissais pas (le riesling de chez Rietsch était en rupture de stock) ou d’une bière Perle (à la pression svp). Mais ce n’est pas tout: le personnel, Marie-Lise en salle, qui voulait d’abord me cacher son accent (mais chassez le naturel, il revient au goulot 😉 et le boulanger Dimitri, sont tous deux de Strasbourg. Petite entorse à cette alsattitude, la farine pour faire les fonds de tarte vient d’une ferme en biodynamie du côté de Namur. Vous l’aurez compris, ce respect du produit et de la nature, cette intransigeance sur sa qualité, cette simplicité et convivialité ne pouvait être que l’œuvre d’un … alsacien. J’ai nommé Nicolas Scheidt, également aux commandes de la Buvette et du Café des Spores. Pour l’occasion, on lui a bien-sûr offert le tablier de l’association des Alsaciens, qu’il a promis de porter quand il fera des flammekueche.

Je crois bien que j’ai trouvé l’adresse de notre prochain « Stammtisch ».

Rémy