Les alsaciens au 14 juillet des Ambassadeurs
Evènement majeur de l’été Bruxellois : le 14 juillet des ambassadeurs. 1500 personnes triées sur le volet, 4 ambassadeurs, 1 consul général et cette année, un ministre (du budget, Bernard Cazeneuve). Excusez du peu.
Et les alsaciens de Belgique ont une fois de plus été sollicités pour monter et tenir le plus beau stand de la soirée avec des produits résolument ‘made in Alsace’ : Tartes flambées (ferme Adam), charcuteries (Metzger-Muller), bretzels frais (Burgard), foie gras (Artzner), crémant et riesling en biodynamie (Valentin Zusslin). Mais derrière ces plats traditionnels il y avait aussi des alsaciens et alsaciennes en costume (de la maison Bossert) pour parler du produit, de l’artisan et de son environnement.
Philippe Etienne, ambassadeur de France auprès de l’Union Européenne et … Alsacien, ainsi que Bernard Valero, ambassadeur de France en Belgique et Alsacien de cœur, ont bien sûr fait honneur à notre gastronomie. Le ministre Cazeneuve, dans son discours, n’a pas manqué de relever le dynamisme des alsaciens de Belgique.
Et en ce 14 juillet, j’en profite pour ré-interpréter les symboles de la République :
Liberté : de ne pas suivre la pensée unique, de ne pas se plier à la mondialisation.
Egalité : Egalité des chances afin que le poids de la règlementation, le lobby agro-alimentaire et les brevets protectionnistes n’empêchent pas les petits producteurs et artisans d’exprimer leur savoir-faire et leur passion.
Fraternité : Solidarité, convivialité et partage.
Ré-apprenons la convivialité et le partage, c’est ce que j’ai rappelé aux ambassadeurs et ministre : « Si on enlève ceux qui, ce soir, sont venus profiter, solliciter ou se montrer, il en restera suffisamment j’espère, comme nous les Alsaciens, qui auront partagé un peu de leur culture, traditions, gastronomie et donné un peu d’eux même. Et çà c’est plutôt rassurant»
Dans cette France aux multiples visages qui a été présentée à un public résolument international lors de ces festivités du 14 juillet, l’Alsace en a assurément dessiné le sourire…
Rémy Bossert